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Affaire de délit de fausses informations : un douanier et ses ‘Klébés’ en attente de jugement à la CRIET

Le mercredi 14 août 2024, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a examiné une affaire qui illustre les dangers des fausses informations dans le domaine de la sécurité publique. Un douanier et deux informateurs, surnommés « klébés », sont accusés d’avoir orchestré une fausse alerte à la drogue à Porto-Novo, conduisant à une série d’incidents judiciaires.L’affaire a débuté lorsqu’un informateur a alerté un douanier sur la présence supposée de substances illicites transportées par un véhicule en direction de Porto-Novo.

En l’absence de confirmation sur le terrain, le douanier a contacté un autre informateur, spécialisé dans la région de l’Ouémé et du Plateau. Ce duo a permis l’interception du véhicule à Beaurivage, Porto-Novo, mais sans retrouver les produits incriminés.Lors de l’audience, le ministère public a mis en lumière les conséquences des fausses alertes et a formulé des réquisitions sévères ; le Douanier : Critiqué pour s’être laissé mener par des informations erronées, le ministère public a demandé une peine de trois ans de prison avec sursis pour l’agent. Celui-ci avait précédemment bénéficié d’une liberté provisoire sous caution.Le Premier Klébé : Accusé de « dénonciation calomnieuse », il est reproché au premier informateur d’avoir faussement accusé le propriétaire du véhicule, jetant ainsi le discrédit sur lui.

Le ministère public a requis une peine ferme de trois ans de prison.Le Second Klébé : Poursuivi pour « trafic d’influence », il aurait prétendu être un proche de l’ancien directeur général des douanes, Alain Hinkati. Pour cette accusation, le ministère public a demandé une peine de cinq ans de prison.Cette affaire met en lumière les risques associés aux fausses informations et aux dénonciations erronées, qui peuvent mener à des interventions non fondées et nuire à la crédibilité des institutions. Le procès a été renvoyé au 21 novembre 2024 pour poursuivre l’examen des faits. Les implications de cette affaire soulignent la nécessité de prudence dans la gestion des alertes de sécurité et la responsabilité des agents impliqués

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