Le panafricanisme est secoué par une vive confrontation entre Nathalie Yamb et Alain Foka, deux figures influentes aux visions opposées sur la politique et la souveraineté africaines. Cette querelle publique révèle les fractures au sein du soutien aux régimes militaires sahéliens et soulève des interrogations cruciales sur la cohérence du mouvement souverainiste.Nathalie Yamb, fervente défenseuse de l’indépendance africaine et critique acharnée des ingérences occidentales, a vivement reproché à Alain Foka ses éloges envers Mamadi Doumbouya, le leader guinéen qu’elle juge incompétent face aux influences étrangères. Yamb accuse Foka de duplicité et de malhonnêteté, le qualifiant de « businessman sans scrupules » et de prétendu militant panafricain dont le passé est entaché par des liens avec la Françafrique.
Pour elle, Doumbouya et d’autres régimes militaires n’ont pas réussi à libérer leurs pays des ingérences extérieures.Alain Foka, quant à lui, défend ses positions avec vigueur.Connu pour son émission « Archives d’Afrique », il voit les coups d’État au Sahel comme une réponse légitime aux gouvernements corrompus et manipulés par des puissances extérieures. Foka considère les dirigeants militaires tels qu’Assimi Goïta, Ibrahim Traoré, Mamadi Doumbouya et Abdourahamane Tiani comme des agents de changement positif qui affrontent un système obsolète.
Selon lui, soutenir ces changements ne contredit pas la critique de l’impérialisme.Le débat entre Yamb et Foka se déploie principalement sur les réseaux sociaux, où leurs échanges reflètent une complexité croissante dans le discours sur la souveraineté africaine. Les accusations réciproques et les critiques publiques mettent en lumière les défis internes du panafricanisme et les divergences au sein du soutien aux régimes militaires sahéliens.
Cette confrontation pourrait avoir des répercussions importantes sur les débats et les alliances au sein du mouvement panafricain, influençant les orientations futures du débat sur la voie à suivre pour l’Afrique. Alors que Yamb et Foka continuent de se confronter, leurs disputes soulignent les tensions internes et les différentes visions sur l’avenir politique du continent.
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