Le mardi 3 septembre 2024, un jeune homme dans la trentaine a comparu devant la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), accusé de détournement de fonds d’investissement. L’affaire concerne des fonds envoyés par un Béninois vivant à l’étranger, qui accuse le prévenu d’escroquerie.
La victime, qui n’a pu se rendre au Bénin pour le procès, était représentée par un avocat. Il a affirmé que les préjudices s’élèvent à 32 millions de FCFA. Selon le représentant, le prévenu avait proposé plusieurs projets d’investissement à l’étranger, incluant des fonds pour élargir des activités telles que la vente de produits pétroliers et l’achat de terrains.
Cependant, depuis trois ans, le prévenu n’a cessé de demander de l’argent sans fournir de comptes rendus sur l’utilisation des fonds précédemment reçus. Le dernier projet en date concernait l’achat d’un domaine à Sèmè-Podji, pour lequel le prévenu avait demandé la somme de 590 000 euros. Face à ces accusations, le prévenu a plaidé non coupable et a affirmé que les fonds reçus étaient des aides pour ses besoins personnels, en précisant que le plaignant était son « chéri » et qu’ils avaient une relation intime.
Il a expliqué que les fonds demandés étaient destinés à développer ses activités commerciales.
La Cour a convoqué le représentant du plaignant pour préciser les demandes de la victime, mais la réponse n’a pas été suffisamment claire pour le ministère public. En conséquence, la présidente de la Cour a suggéré un renvoi du procès pour permettre à la victime de préciser ses revendications. La CRIET a donc décidé de renvoyer l’affaire au 12 novembre 2024 pour un nouvel examen.
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