Lors de son intervention sur un media local le weekend écoulé, l’ancien ministre de la Justice, Victor Topanou, a abordé l’affaire Hounvi en la qualifiant de « rocambolesque ». Il a fermement rejeté toute implication de l’État béninois dans ce dossier de kidnapping. L’enseignant en droit a salué la décision rendue par la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), qui a condamné les personnes responsables de l’enlèvement d’un citoyen à l’étranger.
Selon lui, cette décision démontre l’engagement du Bénin à traiter les affaires de justice avec rigueur, même lorsque les actes incriminés ont été commis en dehors du pays.L’ancien Garde des Sceaux a également indiqué que les questions soulevées par les Béninois concernant l’affaire Hounvi devront attendre la date du 7 octobre pour obtenir des réponses. « Tout peut arriver au cours d’un procès », a-t-il souligné, appelant à la patience et à la confiance dans les procédures judiciaires en cours.
Victor Topanou a aussi beaucoup insisté sur le fait que l’État béninois « n’est pas un État voyou ». Il a rejeté les accusations de complicité ou d’implication de l’État béninois dans cette affaire, qualifiant ces allégations d’infondées.Concernant le bilan du président Patrice Talon, Victor Topanou a exprimé son soutien aux réformes entreprises par le régime actuel. Il a critiqué ceux qui remettent en question ces accomplissements, ajoutant avec humour : « J’ai décidé que le débat sur le bilan, je ne le ferai plus ; je le ferai avec les aveugles ».
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