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Coton béninois : De l’or blanc à l’industrie textile à la Gdiz

Dans un contexte de valorisation du coton, la Sipi-Bénin a organisé le weekend écoulé l’acte 1 des « Rencontres presse » autour du thème « Valorisation du coton du Bénin au sein de la Gdiz ». Cet événement, qui vise à briser les tabous sur les enjeux économiques majeurs, a mis en lumière la transformation de l’or blanc dans cette Zone économique et industrielle prometteuse.

Létondji Béhéton, Directeur général de la Sipi-Bénin, a souligné l’importance cruciale de la Gdiz pour l’économie béninoise. Selon lui, alors que d’autres pays ont tenté sans succès d’industrialiser leur coton, le Bénin a réussi à établir une véritable dynamique d’industrialisation. En seulement trois ans, la Gdiz dispose de trois unités intégrées de textile, avec une capacité de transformation de 40 000 tonnes de coton, ce qui représente 12 % de la production nationale.

Ces unités produisent déjà une gamme de produits allant des serviettes aux vêtements, avec des exportations vers l’Europe et les États-Unis. La transformation du coton pourrait propulser le Bénin vers de nouveaux sommets économiques. Actuellement, la vente de coton génère entre 500 et 700 millions de dollars, mais avec l’essor des unités de transformation, ce chiffre pourrait atteindre 6 milliards de dollars, valorisant le coton à 12-14 milliards de dollars sur le marché.

Un aspect majeur de la Gdiz est son engagement envers l’environnement. « C’est l’une des Zones les moins polluantes au monde », a précisé Béhéton, soulignant les efforts de réduction de l’empreinte carbone et la gestion des déchets. La Gdiz est également bien équipée en termes d’infrastructure énergétique, avec un raccordement au réseau national et des projets de centrales thermiques et solaires en cours, garantissant une autonomie énergétique pour les industries installées.

L’ampleur de la Gdiz est impressionnante, avec 1 640 hectares au total, dont 400 hectares déjà exploités. Le développement complet de la zone est prévu dans les six à sept prochaines années, avec une prévision d’emploi pour 14 000 personnes, renforçant ainsi l’impact socio-économique de ce projet ambitieux.

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