Le Projet YES : Une initiative pour former et autonomiser la jeunesse béninoise à Ouidah

Après Natitingou et Parakou, la commune de Ouidah a lancé le Projet YES (Jeunes, Éducation et Santé), réunissant une soixantaine de jeunes. Ce projet, mis en œuvre par le Ministère des Sports en collaboration avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et soutenu financièrement par le Grand-Duché de Luxembourg, vise à promouvoir l’autonomisation des jeunes et l’accès aux droits en matière de santé sexuelle et reproductive.

La cérémonie d’ouverture s’est tenue le lundi 21 octobre 2024, présidée par le Ministre des Sports, Benoît Dato, en présence du Maire de Ouidah, Christian Houetchénou, du Représentant résident de l’UNFPA, Richmond Tiemoko, et de Joseph Senniger, Chargé d’affaires de l’Ambassade du Luxembourg.

Dans son discours d’ouverture, le ministre Dato a souligné l’importance de renforcer l’autonomisation des jeunes, en affirmant : « Nous sommes préoccupés par l’établissement d’un modèle pérenne pour les jeunes femmes et hommes de notre pays. » Il a mis en avant l’engagement du gouvernement et de ses partenaires dans divers domaines, allant de l’agriculture à l’industrie.

Joseph Senniger a évoqué la digitalisation et la formation des jeunes comme priorités pour le Luxembourg et le Bénin, saluant l’approche innovante du Projet YES qui combine droits sexuels et reproduction avec l’entrepreneuriat.Richmond Tiemoko a ajouté que les jeunes représentent à la fois le présent et l’avenir, et que cette formation vise à renforcer leurs compétences dans des domaines essentiels comme l’entrepreneuriat et la lutte contre les violences basées sur le genre.

Prévue pour cinq jours, cette formation fait partie de l’engagement du gouvernement du Président Patrice Talon à garantir un accès équitable aux opportunités d’autonomisation pour la jeunesse béninoise, contribuant ainsi à un développement inclusif et durable.Coordonnée par la Direction de la Jeunesse, des Loisirs et de la Vie Associative (DJLVA), cette initiative ambitionne de former environ 200 jeunes dans les départements de l’Alibori, du Borgou, de l’Atacora et de l’Atlantique, leur permettant de prendre des décisions éclairées concernant leur santé sexuelle et reproductive et de créer des entreprises durables.