La question de la révision du Code du numérique, adopté en 2018, suscite depuis plusieurs années de vives critiques, notamment en raison de son impact perçu sur la liberté d’expression. Plusieurs journalistes ont été interpellés et incarcérés en vertu de certaines dispositions, ce qui a soulevé des préoccupations parmi les défenseurs des droits humains.Le 6 novembre 2024, un atelier consultatif a réuni les députés béninois de la 9e législature au Palais des Gouverneurs pour les sensibiliser aux enjeux de cette révision.
Organisé par l’ONG Internet Sans Frontière, l’atelier visait à informer les parlementaires sur les recommandations internationales, notamment celles du Danemark et de l’Estonie, appelant à une modification du Code pour mieux protéger la liberté d’expression en ligne.Les discussions ont porté sur des sujets sensibles, comme les sanctions pénales pour les contenus jugés « factices », et l’importance de réexaminer l’article 550 du Code.
Les recommandations faites lors de l’examen périodique universel des droits de l’homme en 2023, préconisant de limiter les peines excessives, ont été mises en avant.L’atelier a permis aux députés d’approfondir leur compréhension des enjeux et de préparer une révision plus équilibrée du Code, dans le respect des droits numériques et de la liberté de la presse.
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