Des coups de feu ont résonné mercredi soir près du palais présidentiel à N’Djamena, la capitale du Tchad, provoquant des tensions et des interrogations sur la sécurité dans le pays.
Selon plusieurs témoins, les tirs ont duré plusieurs minutes dans les environs du complexe présidentiel, ce qui a alimenté des inquiétudes concernant la stabilité du Tchad, une nation où les coups d’État sont malheureusement fréquents.L’origine exacte des tirs reste floue, bien que des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent des militaires lourdement armés déployés dans les rues et à l’intérieur du palais.
Toutefois, le ministre des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, a tenté de rassurer la population en affirmant lors d’une diffusion en direct sur Facebook que la situation était « complètement sous contrôle » et qu’il n’y avait « aucune raison de s’inquiéter ». Il a ajouté : « Nous sommes ici pour défendre notre président. »Cet incident survient dans un contexte politique tendu, à peine une semaine après les élections législatives, un scrutin largement boycotté par l’opposition.
Bien que les résultats ne soient pas encore annoncés, ces élections étaient censées restaurer la démocratie, mais les analystes estiment qu’elles pourraient plutôt renforcer le pouvoir du président Mahamat Deby Itno, qui a pris les rênes du pays après la mort de son père, Idriss Déby, en 2021. Mahamat Deby Itno avait ensuite remporté une élection présidentielle l’an dernier, largement critiquée par les observateurs internationaux pour son manque de crédibilité.
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