Le gouvernement béninois continue de mettre en œuvre des stratégies pour renforcer son secteur agricole, avec un double objectif : améliorer l’irrigation des terres cultivables et dynamiser la production de noix de cajou. Lors du dernier Conseil des ministres, plusieurs décisions ont été prises pour accélérer ces projets ambitieux.Tout d’abord, le Bénin a finalisé des études techniques, socio-économiques, financières et environnementales pour l’aménagement de périmètres hydro-agricoles sur une superficie totale de 6.437 hectares.
Ces terres sont réparties entre deux zones : 2.937 hectares dans les communes de Malanville et de Matéri, et 3.500 hectares dans les communes de Kpomassè, Ouinhi, Sèmè-Podji et Bonou. L’objectif est de valoriser ces terres en utilisant les réservoirs hydro-agricoles naturels (fleuves, vallées, cours d’eau, et leurs affluents) pour créer des conditions favorables à une culture irriguée, moins dépendante des aléas climatiques.
Les filières telles que la riziculture et les produits maraîchers seront particulièrement ciblées pour cette transformation. Dans un autre volet stratégique, la filière cajou du Bénin se prépare pour la campagne de commercialisation 2024-2025. Les acteurs de la filière ont convenu d’un prix de vente de 375 FCFA/kg pour la noix de cajou, incluant 5 FCFA/kg pour les fonctions critiques.
Cette décision a été validée lors de la réunion de l’interprofession du cajou. La campagne, qui débutera le 30 janvier et se clôturera le 31 mai 2025, prévoit une production de 225.000 tonnes, un chiffre bien supérieur aux 201.000 tonnes de la campagne précédente. Cette initiative vise à soutenir l’amélioration continue de la production nationale et à renforcer la position du Bénin sur le marché international du cajou.
Le Conseil des ministres a également encouragé l’interprofession à s’investir pleinement dans le succès de cette campagne et a chargé les ministères de l’Agriculture, de l’Industrie et du Commerce d’accompagner les acteurs du secteur dans cette dynamique.
