En février dernier, Donald Trump a lancé l’idée d’une prise de contrôle de la bande de Gaza par les États-Unis, visant à reconstruire le territoire et en faire la « Riviera du Moyen-Orient ». Cette proposition a provoqué de vives réactions, et le 31 mars, un responsable du Hamas a appelé « quiconque peut porter des armes » à lutter contre ce projet, estimant qu’il s’agissait d’une initiative « diabolique » qui combinerait « massacres et famine ».
Sami Abou Zouhri, porte-parole du Hamas, a lancé cet appel dans un communiqué, exhortant à la mobilisation contre les intentions de Donald Trump concernant Gaza.Cet appel intervient après une déclaration du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui a suggéré que les dirigeants du Hamas puissent quitter Gaza à condition que le groupe islamiste palestinien dépose les armes. Netanyahu a ajouté qu’Israël travaillait sur le projet de Trump visant à déplacer les habitants de Gaza vers d’autres pays, précisant que, suite à la guerre, Israël assurerait la sécurité à Gaza et « permettrait la mise en œuvre du projet Trump ».
Le projet de Trump, qui avait proposé en janvier que les 2,4 millions d’habitants de Gaza soient expulsés sans droit au retour, avait été largement condamné. Cependant, après avoir initialement exprimé cette idée, Donald Trump avait semblé faire marche arrière, déclarant qu’il « n’imposerait pas » ce plan.
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