Le projet de dédoublement de l’axe Ouidah-Hillacondji, qui relie Cotonou à la frontière togolaise, sera réalisée sous l’expertise de la Banque africaine de Développement (Bad) et de l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp). Lors d’une séance de travail vendredi dernier, les deux institutions ont discuté des mesures pour assurer la rigueur, la transparence et l’efficacité dans la mise en œuvre de ce projet d’envergure.
En effet, ce projet figure parmi les priorités du gouvernement béninois, dans le but de moderniser l’infrastructure capitale pour le transit des marchandises et des voyageurs entre le Bénin, le Togo, le Ghana et au-delà. Il constitue également un levier pour améliorer la compétitivité économique du Bénin en tant que principal corridor logistique de l’Afrique de l’Ouest.
L’Armp, quant à elle joue un rôle fondamentale pour la gestion des marchés publics au Bénin, et sera le régulateur principal dans ce projet. Sous la direction de son président, Séraphin Agbahoungbata, l’Autorité s’engage à renforcer les capacités des acteurs impliqués, notamment la société Sirat Sa, chargée de l’exécution des travaux. Cela inclut des formations sur les procédures de passation des marchés, des audits réguliers pour éviter les dysfonctionnements, ainsi que des actions pour accélérer le traitement des recours éventuels.
La collaboration entre la Bad, l’Armp et la société Sirat Sa vise à garantir non seulement la transparence, mais aussi une gestion optimisée du projet. Ce partenariat s’inscrit dans une nouvelle approche de gouvernance des projets d’infrastructure en Afrique, fondée sur la coordination et la gestion anticipée des risques. Le but est de réduire les coûts liés aux retards et aux contentieux, souvent observés dans de grands projets d’infrastructure en Afrique subsaharienne.
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