Lors de sa visite à la Maison Blanche ce mercredi 21 mai, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a dû faire face aux accusations portées par son homologue américain Donald Trump. Ce dernier a affirmé que les agriculteurs blancs en Afrique du Sud étaient victimes d’un « génocide », une allégation rejetée catégoriquement par Pretoria dans le Bureau ovale, l’ambiance initialement cordiale entre les deux dirigeants a rapidement changé de ton lorsque Donald Trump a demandé d’éteindre la lumière pour diffuser plusieurs vidéos censées illustrer ses accusations.
Parmi elles, une séquence montrant un mémorial dédié à un couple de fermiers blancs tué en 2020, présentée à tort comme la preuve d’un génocide. amaphosa a fermement démenti ces accusations, invitant à écouter les voix sud-africaines pour comprendre la réalité du pays. Il a notamment souligné la présence de personnalités blanches influentes présentes lors de la rencontre comme preuve que la situation est loin d’un génocide. « Non, personne ne peut prendre de terres », a-t-il affirmé en réponse aux accusations d’expropriations forcées relayées par Donald Trump.
Le président américain a également diffusé des vidéos montrant des familles d’agriculteurs blancs fuyant leurs terres, parlant de meurtres et de violences, tandis que Pretoria réfute ces récits. La controverse intervient alors que les États-Unis ont récemment accueilli des Afrikaners qualifiés de « réfugiés », alimentant les tensions entre les deux pays.Malgré ce moment tendu, Cyril Ramaphosa a indiqué à l’issue de la visite que la rencontre avec Donald Trump s’était « très bien » déroulée, en dépit des différends sur cette question sensible.
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