L’ancien président sud-africain Jacob Zuma était de retour devant la Haute Cour de Pietermaritzburg mardi, pour une étape cruciale dans l’un des plus longs feuilletons judiciaires du pays. Lui et la société française Thales espéraient obtenir l’abandon des poursuites dans le cadre de l’affaire du contrat d’armement de 1999.
Ils ont finalement essuyé un revers judiciaire.Jacob Zuma et Thales sont poursuivis pour corruption, blanchiment d’argent et racket. Les faits remontent à la fin des années 1990, lorsqu’un contrat d’armement de plusieurs milliards de rands avait été signé avec la France. Les accusés ont fait valoir que la procédure avait été trop longue, que les retards avaient entaché le bon déroulement du procès, et que la mort de deux témoins clés rendait un procès équitable impossible.
Mais la justice n’a pas été convaincue. Le juge a rejeté la demande d’acquittement sommaire. Selon lui, si l’on ne peut attribuer tous les retards à une seule partie, l’État a soutenu que Jacob Zuma avait lui-même contribué, dans une large mesure, à ralentir le processus judiciaire une thèse partiellement retenue par la cour.
Le procès, reporté à plusieurs reprises, est désormais renvoyé au 4 décembre. À cette date, le ministère public demandera que les audiences se poursuivent, indépendamment d’un éventuel appel que pourraient introduire Zuma ou Thales.
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