Face aux polémiques sur le coût du nouveau siège de l’Assemblée nationale, la fermeture des pistes frontalières ou encore les marchés publics, Jacques Ayadji a fait une mise au point ferme. Selon lui, seuls 59 milliards FCFA ont été engagés à ce jour pour le chantier du siège parlementaire, et non 78 milliards comme avancé par certains. « Le projet est exécuté par phases », a-t-il précisé, évoquant 27 milliards pour le gros œuvre et 29 pour la seconde phase.
Concernant la fermeture des pistes frontalières non autorisées, le ministre conseiller affirme qu’il revient à l’État de définir les accès, pour des raisons de sécurité et de contrôle.Sur les marchés publics, il défend le recours à certaines ententes directes pour éviter les lenteurs des appels d’offres classiques.
1200 milliards qu’aurait laissé Yayi?
Enfin, il a balayé la polémique sur les 1 200 milliards de FCFA supposément laissés par l’ancien régime pour les routes :« Il n’y avait aucun financement disponible. Les entreprises devaient lever elles-mêmes les fonds, mais l’État n’a jamais fourni la garantie nécessaire », a-t-il affirmé.
Laisser un commentaire