Alors que la Conférence des Nations unies sur l’océan s’ouvre à Nice, le Bénin pourrait y faire entendre une voix forte. Victime directe de l’érosion côtière et de la surpêche, le pays multiplie les initiatives pour préserver ses 125 km de côte : protection de Cotonou, création d’aires marines protégées, campagnes de nettoyage, et lutte contre la pêche illégale.
Soutenu par la France et l’Union européenne, le Bénin a adopté une stratégie pour l’économie bleue dès 2022. Son engagement en fait un acteur crédible dans les débats sur le climat et la biodiversité marine.Avec 90 % de ses échanges extérieurs transitant par le port de Cotonou et 15 % des emplois liés au secteur halieutique, le Bénin sait que sa prospérité dépend de la santé de l’océan. La protection des écosystèmes marins n’est pas qu’une urgence écologique : c’est un impératif économique et social.
À Nice, le président Patrice Talon est attendu pour porter un message clair : les pays du Sud agissent, mais ne peuvent réussir seuls. Il est temps que les promesses internationales se traduisent en financements concrets, durables et équitables.
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