Une tragédie a frappé la ville autrichienne de Graz ce mardi, lorsqu’une fusillade a éclaté au sein de l’établissement scolaire BORG Dreierschützengasse, situé dans le sud-est du pays. Au moins dix personnes ont perdu la vie, selon un bilan provisoire communiqué par la maire de la ville, Elke Kahr, et relayé par l’agence APA.Parmi les victimes figurent des élèves et au moins un adulte.
L’auteur présumé de la tuerie, un ancien élève de 22 ans, s’est donné la mort dans les toilettes de l’établissement peu après l’attaque, a confirmé la police locale.Les premières informations fournies par les autorités indiquent que le suspect a agi seul, sans complice identifié à ce stade. Le mobile de cette attaque reste inconnu, même si des sources policières n’excluent pas un acte de « folie meurtrière ».
« La situation est encore très confuse », a déclaré une source policière à l’agence APA, tandis que les forces de l’ordre ont affirmé que la situation est désormais sous contrôle. L’école a été entièrement évacuée, et les élèves, enseignants ainsi que les familles sont pris en charge par une équipe d’intervention de crise.
Un deuil national décrété
Le chancelier autrichien Christian Stocker a réagi rapidement, exprimant sa douleur face à ce drame :« C’est un jour sombre pour l’Autriche, un excès de violence impensable. »Il a annoncé trois jours de deuil national, qualifiant la fusillade de « tragédie nationale ».La fusillade a provoqué une vive émotion au sein de l’Union européenne.
Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, s’est dite « profondément choquée » « Chaque enfant devrait se sentir en sécurité à l’école, apprendre sans peur ni violence. »De son côté, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a exprimé sa consternation :
« Les écoles sont des symboles de jeunesse, d’espoir et d’avenir. Il est difficile de supporter qu’elles deviennent des lieux de mort »
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