La troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan (UNOC3) se poursuit à Nice ce mardi 10 juin 2025. Réunissant des représentants d’une centaine de pays, cet événement international appelle à une mobilisation mondiale urgente pour la protection des océans, source vitale de la planète.Depuis l’ouverture dimanche, le ton est donné.
Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a alerté : « Les profondeurs marines ne peuvent pas devenir un far-west ». Emmanuel Macron, président de la République française et hôte de la conférence, a insisté sur l’importance de préserver ces espaces, loin des convoitises territoriales. « Les abysses ne sont pas à vendre », a-t-il rappelé, en référence aux récentes tensions géopolitiques.
Parmi les actions concrètes, une coalition de 37 pays s’est engagée à combattre la pollution sonore sous-marine, responsable de graves perturbations pour les baleines, dauphins et autres espèces marines. Cette pollution, causée notamment par le trafic maritime et l’exploration pétrolière, gêne la communication, la reproduction et la survie des animaux.
Les membres de cette coalition, dont la France, le Panama et le Canada, travaillent à faire adopter des normes plus strictes au sein de l’Organisation maritime internationale.Si la conférence a donné lieu à des annonces encourageantes, de nombreuses voix, notamment celles des ONG, appellent à un engagement encore plus fort. La lutte contre la pollution plastique, la préservation des écosystèmes marins, et la gestion durable des ressources océaniques restent des priorités urgentes pour éviter une catastrophe écologique.
Face à l’ampleur du défi, Nice 2025 veut être un tournant dans la prise de conscience mondiale, pour que les océans cessent d’être un espace oublié ou pillé, et deviennent un patrimoine commun à protéger.
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