À l’approche de la présidentielle d’octobre 2025, la vie politique ivoirienne entre dans une nouvelle phase de confrontation. Les partis de Laurent Gbagbo (PPA-CI) et de Tidjane Thiam (PDCI) ont scellé une alliance stratégique, formant un front commun de l’opposition pour dénoncer l’exclusion de plusieurs figures majeures du processus électoral, dont leurs propres leaders.
Décidées par la justice, ces radiations des listes électorales sont présentées par le pouvoir comme des mesures légales. Mais pour l’opposition, elles relèvent d’une stratégie de marginalisation orchestrée par le camp présidentiel pour affaiblir ses adversaires avant le scrutin.Laurent Gbagbo, ancien chef d’État a lancé un mouvement baptisé « Trop c’est trop », dénonçant un éventuel quatrième mandat du président Alassane Ouattara.
Dans cette dynamique, le front commun réclame le retour des candidats exclus et un accès équitable à la compétition électorale.Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), au pouvoir, qualifie ces mobilisations de tentatives de ralentir le processus électoral. Le parti insiste sur le caractère strictement judiciaire des décisions d’exclusion, rejetant toute instrumentalisation politique.
Laisser un commentaire