Cessez-le-feu Israël-Iran : Trump a-t-il capitulé face à la résistance de Téhéran ?

Le président américain Donald Trump a surpris le monde lundi soir en annonçant, via sa plateforme Truth Social, un cessez-le-feu « complet et total » entre Israël et l’Iran, mettant ainsi fin à ce qu’il qualifie de « guerre des 12 jours ». Cette déclaration intervient alors que la situation sur le terrain reste confuse et tendue, posant la question : Trump a-t-il réellement réussi à imposer la paix, ou bien a-t-il dû céder face à la détermination de la résistance iranienne ?Selon l’annonce de Trump, le cessez-le-feu devait se dérouler en deux phases successives :D’abord une trêve de 12 heures initiée par l’Iran,

Puis une autre période de 12 heures où Israël devait à son tour suspendre ses opérations,
Pour conclure à la 24e heure avec la fin officielle du conflit.Le président américain a salué cette initiative comme un acte de courage et de sagesse, soulignant que ce conflit « aurait pu durer des années et dévaster tout le Moyen-Orient ». Pourtant, cette annonce triomphale est rapidement mise à mal par la réalité. Peu après l’annonce, des sources israéliennes ont rapporté que l’Iran poursuivait ses frappes, avec au moins cinq vagues de missiles lancées contre divers objectifs israéliens. Plusieurs victimes ont été signalées, confirmant que le cessez-le-feu n’était pas encore effectif sur le terrain.

Baisse du prix du pétrole

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a nuancé l’annonce en affirmant qu’il n’existait pas d’accord formel de cessez-le-feu, même si l’Iran n’avait pas l’intention de poursuivre ses attaques si Israël mettait fin à ses opérations. Cette prudence contraste avec l’enthousiasme affiché par Trump et reflète une négociation encore fragile.L’escalade rapide et violente des derniers jours a montré la capacité de Téhéran à résister militairement, malgré les frappes ciblées sur ses sites nucléaires.

À Jérusalem, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a gardé le silence officiel sur l’accord, demandant à son gouvernement de ne pas commenter publiquement. Une attitude qui laisse planer le doute quant à l’adhésion réelle d’Israël au cessez-le-feu.L’annonce du cessez-le-feu a provoqué une chute des prix du pétrole et un regain de confiance sur les marchés financiers, avec une hausse notable des indices boursiers américains.