Le Caucus des parlementaires béninois pour l’élimination du paludisme a officiellement vu le jour ce lundi 23 juin 2025, avec l’adoption de son règlement intérieur et de son plan d’action triennal 2025-2028. Selon l’OMS, le paludisme a causé 590 000 décès en Afrique en 2024, dont une large part en Afrique de l’Ouest. Le Bénin, malgré des avancées notables, reste fortement touché. Pour le ministre Hounkpatin, « cette maladie évitable et guérissable demeure un problème majeur de santé publique, affectant la productivité, la scolarité et le tissu social ».
Le coordinateur du réseau, l’honorable Constant Nahum, a salué le soutien de partenaires tels que le Fonds Mondial, l’OMS et Speak Up Africa, tout en insistant sur la nécessité d’identifier de nouvelles sources de financement, notamment auprès du secteur privé.Fara Ndiaye, Directrice exécutive de Speak Up Africa, a souligné le rôle clé des parlementaires dans cette bataille. « L’élimination du paludisme est un enjeu de souveraineté, de justice sociale et de développement durable.
Votre leadership peut transformer des discours en actions concrètes », a-t-elle déclaré.Clôturant la séance, le 1er vice-président de l’Assemblée, Barthélémy Kassa, a appelé à la persévérance : « Chaque action menée doit incarner l’espoir et la promesse d’un avenir sans paludisme pour les générations futures. »L’adoption du plan triennal vise à structurer l’action parlementaire autour de trois axes :
Plaidoyer pour un meilleur financement de la lutte contre le paludisme,
Renforcement du contrôle parlementaire sur l’efficacité des dépenses en santé,
Mobilisation communautaire via la proximité des élus avec les populations.
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