Le Parlement ghanéen a approuvé ce mardi un accord crucial de restructuration de 2,8 milliards de dollars de dette extérieure, signé avec un groupe de 25 créanciers bilatéraux, dont la Chine, la France et plusieurs autres partenaires internationaux.
Ce feu vert parlementaire ouvre la voie à la poursuite des décaissements du Fonds monétaire international (FMI), dans le cadre d’un programme de sauvetage économique conclu en 2023. Une avancée majeure pour un pays en proie à la pire crise économique de son histoire récente.Le Ghana, deuxième producteur mondial de cacao, traverse depuis plusieurs années une grave crise marquée par une inflation élevée, une dépréciation de sa monnaie et un endettement insoutenable. L’accord de restructuration vise à réduire le ratio dette/PIB à 55 % d’ici 2026, selon les projections du gouvernement.
Autre objectif majeur : ramener le ratio service de la dette/recettes publiques à moins de 18 % à partir de 2028, afin de libérer de la marge budgétaire pour les investissements sociaux et les services publics essentiels.La Chine et la France, deux créanciers majeurs du Ghana, ont joué un rôle déterminant dans cette restructuration, aux côtés d’autres pays membres du Club de Paris et du cadre commun du G20
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