Ce mercredi 2 juillet, le tribunal d’Abomey-Calavi a rendu son verdict dans une affaire familiale aux relents de conflit ethnique, de succession contestée et de violences domestiques. Une belle-mère a été condamnée à trois mois de prison avec sursis, à la suite d’un différend l’opposant à sa belle-fille.Selon l’accusation, tout a commencé avant le mariage du défunt fils de la prévenue.
Cette dernière aurait fermement refusé l’union de son fils avec une femme d’une autre ethnie, tentant d’imposer une épouse issue de son propre groupe. Malgré cette opposition, le jeune homme avait choisi d’épouser celle qu’il aimait. Deux mois seulement après la naissance de leur premier enfant, il décédait subitement.
La disparition du fils a ravivé les tensions. La mère du défunt s’est installée dans la maison conjugale, affirmant avoir participé à l’achat du terrain et à la construction de la maison. Elle a également contesté la légitimité de la personne désignée par le conseil de famille pour gérer la succession, considérant avoir davantage de droits sur les biens de son fils.Le conflit a rapidement dégénéré.
La belle-fille a porté plainte pour violences verbales et physiques. Le tribunal, après avoir entendu les deux parties, a reconnu la responsabilité de la belle-mère tout en optant pour une peine avec sursis.
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