À l’approche des élections de 2026, le Bénin entre dans une zone de verrouillage électoral : à partir du 11 juillet 2025, plus aucune modification du Code électoral ne sera possible, conformément à la charte de la CEDEAO.
À quelques mois des élections générales de 2026, la date du 11 juillet 2025 constitue un point de non-retour : conformément à la charte de la CEDEAO et aux nouveaux textes électoraux, plus aucune modification du code électoral ne sera possible à partir de cette échéance. Les partis et candidats doivent désormais peaufiner et finaliser leurs stratégies en tenant compte d’un cadre figé, sans possibilité de recours législatifs ou juridiques pour modifier les règles du jeu.
Le Bénin, qui s’est imposé comme un modèle en Afrique de l’Ouest pour la promotion des élections libres et transparentes depuis la transition démocratique de 1990, devra une fois de plus faire preuve de résilience. L’enjeu est clair : mettre fin aux revendications partisanes et sectaires pour expérimenter pleinement ce nouveau Code électoral. Sur le plan politique, la fixation de cette date limite met les formations en lice sous forte pression.
Elles doivent s’organiser sans attendre d’éventuels ajustements, et certaines demandes de réforme. Le seuil de validation des listes électorales, fixé à 20 %, a particulièrement fait débat. Désormais, les dés sont jetés, et il faudra faire preuve d’habileté politique et de pragmatisme pour naviguer dans ce cadre légal.
Plus qu’une simple échéance juridique, le 11 juillet 2025 représente un véritable défi démocratique. Il s’agit de concilier le respect des normes régionales, la tenue d’un scrutin apaisé, et l’exigence d’une participation citoyenne pleine et entière. Selon les observateurs, la manière dont les acteurs politiques et les institutions relèveront ce défi déterminera en grande partie l’avenir démocratique du Bénin.
Laisser un commentaire