Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a annoncé vendredi que son pays est prêt à jouer un rôle de médiateur dans la recherche de la paix dans le nord du Mali, mais uniquement si une demande officielle lui est adressée par les autorités maliennes.S’exprimant devant la presse algérienne, le chef de l’État a évoqué la situation sécuritaire préoccupante au Mali, tout en rejetant la présence de mercenaires à la frontière algérienne, en référence au groupe paramilitaire russe Africa Corps.
Cette offre de médiation intervient alors que les militaires au pouvoir à Bamako restent réticents à toute nouvelle négociation sous l’égide de l’Algérie. Ils dénoncent depuis deux ans les accords d’Alger pour la paix et la réconciliation signés en 2015 entre le gouvernement malien et les groupes armés du nord, auxquels ils ont officiellement mis fin le 25 janvier 2024.L’Algérie et le Mali partagent une frontière terrestre de 1 376 kilomètres, un facteur qui renforce l’importance de la stabilité régionale
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