Le 25 juillet 2025 prochain, l’Iran tiendra de nouvelles discussions sur son programme nucléaire avec les représentants de l’Allemagne, de la France et du Royaume-Uni à Istanbul. Cette réunion intervient un mois après la guerre de 12 jours qui a opposé l’Iran à Israël et aux États-Unis. Selon Esmaïl Baghaï, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, la session a été organisée à la demande des pays européens, désireux de trouver une solution diplomatique durable et vérifiable.
Berlin, Paris et Londres poursuivent leurs efforts pour parvenir à un accord, a confirmé une source diplomatique allemande. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a souligné la volonté de Téhéran d’engager une diplomatie « réelle, réciproque et de bonne foi », tout en affirmant que l’Iran reste capable de faire face aux attaques.Par ailleurs, une rencontre s’est tenue dimanche à Moscou entre le président russe Vladimir Poutine et Ali Larijani, conseiller proche du guide suprême iranien.
Ce dernier a présenté à Poutine son analyse de la situation régionale et du dossier nucléaire. La Russie, alliée historique de l’Iran, a réaffirmé sa position en faveur d’une solution politique pour stabiliser la région.L’accord de 2015, qui avait instauré des restrictions sur le programme nucléaire iranien en échange de la levée de sanctions, est aujourd’hui fragilisé depuis le retrait américain en 2018.
Les puissances européennes menacent désormais d’activer le mécanisme dit de « snap-back », permettant la réimposition de sanctions si l’Iran ne respecte pas ses engagements.Lors d’un récent échange téléphonique, les diplomates européens ont exprimé à Téhéran leur détermination à utiliser ce mécanisme en l’absence de progrès concrets. De son côté, l’Iran rejette toute légitimité morale ou juridique à cette menace.
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