Alors que la situation humanitaire dans la bande de Gaza atteint des niveaux critiques, le président américain Donald Trump a annoncé ce lundi 28 juillet la mise en place prochaine de centres de distribution alimentaire dans l’enclave palestinienne. En déplacement en Écosse, Donald Trump a pris la parole face à la presse pour aborder la crise humanitaire qui ravage Gaza depuis des mois. « Nous allons mettre en place des centres alimentaires où les gens pourront entrer librement sans limites.
Nous n’aurons pas de clôtures », a-t-il déclaré, évoquant des « signes d’une réelle famine » dans le territoire palestinien.Cette déclaration intervient alors que les tentatives de médiation entre Israël et le Hamas, menées par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar, peinent à aboutir à un cessez-le-feu durable. Interrogé par un journaliste, Trump s’est montré prudent, tout en maintenant l’espoir : « Un cessez-le-feu est possible. »
Le président américain a justifié cette initiative humanitaire par les images de plus en plus alarmantes diffusées dans les médias internationaux. « C’est une vraie famine », a-t-il insisté. « Ce n’est pas possible de simuler ça. Beaucoup de gens meurent de faim. »
Israël continue de bombarder
Ce lundi, environ 120 camions ont pu entrer dans Gaza depuis l’Égypte, une première depuis des mois. De leur côté, les forces aériennes jordanienne et émiratie ont effectué un nouveau largage de vivres, acheminant 17 tonnes d’aide. L’Union européenne, par la voix de l’Allemagne, a également annoncé l’organisation d’un « pont aérien » en coopération avec la Jordanie, la France et le Royaume-Uni, afin de livrer des denrées alimentaires et du matériel médical.
« Nous savons que cela ne représente qu’une aide minime pour les habitants de Gaza, mais c’est tout de même une contribution que nous sommes heureux d’apporter », a reconnu Friedrich Merz, chef de file du parti CDU allemand.La bande de Gaza, où vivent environ 2,4 millions de personnes, reste soumise à un blocus strict. Selon les Nations Unies, les conditions actuelles ont provoqué des pénuries catastrophiques de nourriture, de carburant et de médicaments.
Des ONG israéliennes ont récemment qualifié la situation de « génocide en cours », dénonçant l’inaction de la communauté internationale.Ce lundi encore, la Défense civile palestinienne a fait état de 54 morts dans de nouveaux bombardements israéliens, malgré les pauses ponctuelles annoncées par Israël.
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