Les États-Unis ont annoncé, le 31 juillet 2025, l’imposition de nouveaux droits de douane sur les exportations en provenance de 20 pays africains, dans une mesure qui suscite de fortes inquiétudes, notamment chez l’Algérie, la Libye et l’Afrique du Sud, les plus durement touchés avec des taxes pouvant atteindre 30 %. Ce décret, signé par le président Donald Trump, entrera en vigueur dans sept jours et s’inscrit dans une logique commerciale plus offensive visant à réduire les déficits commerciaux américains jugés « insoutenables ».
Outre ces trois pays, d’autres économies africaines comme la Côte d’Ivoire, le Cameroun, la Tunisie, la RDC, le Mozambique et le Zimbabwe verront leurs produits taxés entre 15 et 25 %. Cette nouvelle politique tarifaire a pour objectif de protéger les entreprises américaines en rééquilibrant les échanges, en particulier avec les nations enregistrant un déficit commercial avec les États-Unis.
La Maison Blanche a également instauré une pénalité de 40 % sur les « transbordements », c’est-à-dire les marchandises acheminées via des pays à faibles taxes pour contourner les droits de douane américains. Au-delà du continent africain, plusieurs pays d’Asie, du Moyen-Orient et d’Amérique latine subissent également ces hausses tarifaires, avec certains taux atteignant ou dépassant 40 %, comme au Laos, en Syrie ou en Suisse.
Les marchés financiers ont réagi de manière mitigée, exprimant nervosité et incertitude face aux conséquences économiques possibles de ces nouvelles barrières commerciales. Le dollar s’est affaibli face au yen japonais, et plusieurs indices boursiers asiatiques ont enregistré des baisses notables.
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