Dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 août, une attaque a coûté la vie à quatre civils dans le village de Difita, situé dans le département de Téhini, non loin de la frontière avec le Burkina Faso. Les assaillants, des hommes armés non identifiés, ont également fait un blessé grave, un disparu et d’importants dégâts matériels.L’assaut a eu lieu aux environs de 2 heures du matin, selon l’état-major des armées ivoiriennes.
Les assaillants ont surgi dans le village de Difita, semant la panique. En plus des pertes humaines, plusieurs cases ont été incendiées, du bétail emporté, et des moyens de locomotion détruits.Pour l’instant, aucun groupe n’a revendiqué l’attaque. Mais selon une source sécuritaire proche du dossier, il pourrait s’agir d’un acte de représailles, possiblement dirigé contre des habitants accusés de soutenir les Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), ces supplétifs civils de l’armée burkinabè engagés dans la lutte contre les groupes armés.
Les dernières attaques meurtrières dans le nord de la Côte d’Ivoire remontent à 2020 et 2021, notamment dans le village de Kafolo, où des soldats avaient été visés à deux reprises.
Depuis, les autorités ivoiriennes avaient renforcé la sécurité et les mesures de surveillance dans les zones frontalières. Mais le département de Téhini tendu , en raison de l’orpaillage clandestin et de la circulation de groupes armés dans cette zone limitrophe du Burkina Faso.
Alertées, les forces armées ivoiriennes ont immédiatement lancé une riposte. Le Commandement de la Zone opérationnelle nord a déployé des unités terrestres et aériennes, obligeant les assaillants à battre en retraite.
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