Dans les campagnes ougandaises, l’eau reste une ressource rare et difficile d’accès. Pour des milliers d’habitants, en particulier les plus vulnérables, l’or bleu se mérite au prix de longues heures de marche, chaque jour.En Ouganda, malgré les efforts du gouvernement et des ONG, l’accès à l’eau potable reste un défi de taille, notamment dans les zones rurales et montagneuses.
Dans les grandes villes ougandaises, l’eau coule du robinet. Dans les campagnes, elle s’arrache à la sueur du front. L’or bleu reste un privilège urbain, inaccessible pour des millions de ruraux.D’après les chiffres de l’UNICEF, près d’un tiers de la population rurale n’a pas accès à une source d’eau sûre et améliorée.Les infrastructures sont insuffisantes, parfois inexistantes.
Les rares forages ou puits sont souvent éloignés des habitations, mal entretenus ou soumis à une pression démographique forte. Résultat : ce sont les femmes, les enfants et les personnes âgées qui assument la charge quotidienne d’aller chercher de l’eau, au détriment de leur santé, de leur sécurité et de leur temps.Les sentiers menant aux points d’eau sont souvent glissants, escarpés et dangereux.
En période sèche, les sources se tarissent, rallongeant encore les distances à parcourir. Quant à la qualité de l’eau, elle est rarement garantie : les habitants puisent souvent dans des cours d’eau stagnants ou des sources à ciel ouvert, exposées aux parasites et à la pollution.Des solutions encore trop limitées
Si des initiatives locales existent construction de puits, systèmes de récupération d’eau de pluie, pompes solaires elles restent insuffisantes face à l’ampleur des besoins. Le relief difficile, le manque d’investissement public durable et l’isolement de certaines communautés compliquent la mise en œuvre de solutions pérennes.
Le développement de réseaux d’eau potable en milieu rural est pourtant un enjeu vital, à la croisée de la santé, de l’éducation, du développement économique et de la dignité humaine.
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