Le Ghana a accueilli 14 ressortissants ouest-africains expulsés des États-Unis, a annoncé le président John Dramani Mahama mercredi soir. Parmi eux figurent des Nigérians et un Gambien. Le chef de l’État a précisé que le gouvernement avait facilité leur retour, affirmant qu’ils « n’ont pas besoin de visa » pour entrer au Ghana. Le président ghanéen n’a fixé aucun quota et a laissé entendre que d’autres expulsés pourraient suivre.
Ce geste s’inscrit dans un accord avec Washington, dans le cadre de la politique migratoire stricte du président Donald Trump. Ce dernier cherche à transférer des migrants vers des pays dits « tiers » pour dissuader l’immigration clandestine.D’autres pays africains, dont le Rwanda et l’Eswatini, ont récemment accepté des migrants expulsés dans des conditions similaires. Des inquiétudes persistent sur le sort de ces personnes, souvent sans attaches dans les pays d’accueil.
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