La nouvelle Première ministre du Népal, Sushila Karki, a pris ses fonctions vendredi dernier dans un contexte de crise profonde. Dimanche, elle s’est engagée à répondre aux fortes revendications des manifestants qui réclament la fin de la corruption et une meilleure gouvernance.
Les violentes manifestations qui ont secoué la capitale lundi et mardi ont fait au moins 72 morts et 191 blessés, selon un bilan révisé communiqué dimanche par le gouvernement. Ces émeutes, les plus meurtrières depuis l’abolition de la monarchie en 2008, ont éclaté après la répression policière d’un mouvement dénonçant la corruption des élites et le blocage des réseaux sociaux.
Sushila Karki, ancienne présidente de la Cour suprême et figure reconnue pour sa lutte contre la corruption, a déclaré vouloir travailler en phase avec la « génération Z », composée des jeunes nés entre la fin des années 1990 et le début des années 2010, qui revendiquent une gouvernance transparente et une égalité économique.
Elle a annoncé une aide financière d’environ 7 000 euros pour les familles des victimes, qualifiées de « martyrs », ainsi que la prise en charge gratuite des soins pour les blessés.Le gouvernement intérimaire qu’elle dirige ne doit pas excéder six mois, en attendant les élections législatives prévues le 5 mars 2026.
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