Depuis 2016, le gouvernement de Patrice Talon a engagé une refonte profonde de l’enseignement primaire et maternel. En neuf ans, l’école publique béninoise a retrouvé stabilité, infrastructures et soutien social. En 2016, le système éducatif béninois était en crise : grèves à répétition, manque d’infrastructures, enseignants insuffisants, taux de réussite au CEP tombé à 42 %.
L’école publique avait perdu la confiance des familles. Neuf ans plus tard, la rupture voulue par le président Talon a porté des fruits visibles. Le gouvernement a agi sur trois fronts : gouvernance, infrastructures, et accès équitable. Stabilité retrouvée : L’encadrement du droit de grève a permis de rétablir une année scolaire normale, de septembre à juin.
Salles de classe construites : 8 000 nouvelles classes et 3 000 réhabilitées ont réduit la surcharge scolaire.
Cantines scolaires et Ame
Cantines scolaires élargies : Passées de 17 % à plus de 80 % de couverture, elles offrent un repas chaud à 1,3 million d’élèves chaque jour. Le taux de rétention scolaire est monté à 96 %.Soutien aux familles : Plus d’un million de kits scolaires sont distribués chaque année.
Pour combler le déficit d’enseignants, l’État a recruté plus de 3 400 contractuels et mobilisé 16 000 AME. Un effort massif, mais qui soulève des questions sur la formation et la précarité du personnel.
Le taux de réussite au CEP a doublé, atteignant 81,29 % en 2023. Mais l’impact réel sur les compétences fondamentales reste à mesurer, faute d’évaluations indépendantes.
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