Le président ghanéen John Dramani Mahama a confirmé, mercredi 10 septembre, l’arrivée au Ghana de 14 migrants ouest-africains expulsés des États-Unis dans le cadre d’un accord entre Accra et Washington. Ce nouvel accord fait du Ghana un pays d’accueil pour des personnes en situation irrégulière renvoyées des États-Unis, aux côtés du Rwanda, de l’Eswatini et du Soudan du Sud. Certains plaignants rapportent avoir été immobilisés pendant plus de 16 heures et seraient aujourd’hui détenus dans des conditions qualifiées d’« inhumaines » au Ghana. Parmi eux, un homme bisexuel déjà renvoyé en Gambie est contraint de se cacher, car l’homosexualité y est criminalisée.
Les avocats dénoncent des expulsions « trompeuses » qui permettraient de contourner les protections judiciaires offertes à certains migrants. La juge en charge de l’affaire s’est déclarée incompétente pour ordonner leur retour aux États-Unis, mais a demandé au gouvernement américain de garantir que ces migrants ne seront pas renvoyés vers des pays où ils risquent la persécution.
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