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Palestine : Paris, Londres, Ottawa et Canberra actent une reconnaissance historique

Face à l’impasse à Gaza, la France s’apprête à reconnaître officiellement l’État de Palestine. Emmanuel Macron l’annoncera ce lundi 22 septembre à l’ONU, rejoignant une dynamique diplomatique qui gagne l’Occident. Et ce après le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie.

Le lundi 22 septembre 2025, le président français Emmanuel Macron annoncera officiellement la reconnaissance de l’État de Palestine lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Cette décision, longtemps repoussée au nom du « bon moment diplomatique », s’aligne sur une dynamique nouvelle : celle d’un soutien affirmé à la solution à deux États, alors que la guerre à Gaza entre dans sa deuxième année.

Quelques jours plus tôt, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie avaient déjà franchi le pas, estimant que la reconnaissance de la Palestine était désormais une condition nécessaire au retour de la paix. Tous insistent sur une ligne rouge : aucun rôle politique pour le Hamas dans un futur État palestinien.

Cette position commune envoie un signal fort à Israël, de plus en plus isolé diplomatiquement, malgré le soutien inconditionnel des États-Unis.La reconnaissance unilatérale par des États historiquement proches d’Israël marque une rupture stratégique, voire morale. La France, en rejoignant ce groupe, entend sortir de l’ambiguïté et peser sur les négociations futures.

Paris, qui s’était montré prudent depuis le début du conflit, semble désormais vouloir incarner un contrepoids européen face aux blocages du Conseil de sécurité, illustrés par les récents vétos américains.
Il s’agit d’un jalon symbolique autant que politique. En posant cet acte, la France affirme qu’un cessez-le-feu ne suffit plus : il faut désormais une perspective claire de souveraineté pour les Palestiniens, sous peine de voir définitivement s’éteindre l’idée même d’un processus de paix au Proche-Orient.

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