Lundi 22 septembre 2025, lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations unies, Emmanuel Macron a déclaré : « Le temps de la paix est venu, car nous sommes à quelques instants de ne plus pouvoir la saisir ». Il a officiellement annoncé la reconnaissance par la France de l’État de Palestine, un geste attendu de la part la diplomatie française.
Le président français a insisté sur l’urgence de mettre fin aux violences : « Rien, rien ne justifie plus la guerre à Gaza, rien ». Il a également appelé à la libération des 48 otages encore détenus par le Hamas dans l’enclave : « Leur libération est une condition claire avant que nous ouvrions une ambassade ».
Emmanuel Macron a rappelé la complexité du conflit en soulignant la douleur des deux peuples : « J’entends le peuple israélien, sa tristesse et sa fatigue », tout en mettant en garde contre la poursuite des opérations militaires : « La paix est beaucoup plus exigeante, beaucoup plus difficile que toutes les guerres ».
Cette reconnaissance de l’État palestinien par la France s’inscrit dans une longue tradition diplomatique, fidèle à la position française en faveur d’une solution à deux États, portée depuis plusieurs décennies. Elle intervient alors que plusieurs autres pays, dont le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie, ont également officialisé leur reconnaissance récemment.
Face à la détérioration de la situation humanitaire à Gaza, Emmanuel Macron a dénoncé les déplacements forcés et les pertes civiles : « Ce qu’il se passe, c’est que, de facto, il y a beaucoup de civils qui sont tués, et le projet est de déplacer les gens. Donc je pense que c’est une grosse erreur ». Il a ainsi réaffirmé son engagement en faveur d’une paix durable, conditionnée par un cessez-le-feu immédiat et un dialogue sincère entre toutes les parties.
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