Tony Blair, ancien Premier ministre britannique, pourrait prendre la tête d’une Autorité internationale de transition à Gaza (GITA), selon un plan présenté par Donald Trump à l’ONU. Le but étant de stabiliser le territoire pendant cinq ans avant de transférer le pouvoir à une administration palestinienne locale.
Le projet, préparé par Jared Kushner, serait soutenu par l’ONU et plusieurs pays arabes. Une force de maintien de la paix, composée de contingents arabes, serait déployée, tandis que le Hamas serait exclu du dispositif.Tony Blair, déjà impliqué dans le processus israélo-palestinien en tant qu’envoyé du Quartet (2007–2015), connaît bien le dossier.
Mais sa possible nomination fait polémique : ses liens avec la guerre en Irak, son bilan mitigé au Moyen-Orient, et le financement privé de son institut par Oracle alimentent les soupçons de conflit d’intérêts. Plusieurs capitales arabes, bien qu’ouvertes au projet, posent des conditions strictes : retour des Gazaouis déplacés, refus de toute annexion israélienne, et feuille de route claire vers un État palestinien.
Sans cela, leur soutien à la GITA reste fragile.Par ailleurs, à l’ONU, une solution alternative a été évoquée : une administration intérimaire d’un an, suivie d’élections palestiniennes. Une option jugée plus légitime par certains États, qui craignent qu’une autorité internationale prolongée ne renforce la défiance locale.
Laisser un commentaire