Digitalisé, simplifié et 100 % gratuit, le programme vise en priorité les femmes. Une réponse concrète aux besoins des ménages à faibles revenus.
Une nouvelle ère pour l’inclusion financière s’est ouverte à la Place Tabéra de Parakou, avec le lancement officiel de la Phase 3 du Microcrédit Alafia. Sous la présidence de Véronique TOGNIFODÉ, ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, le gouvernement béninois réaffirme son engagement à bâtir une protection sociale structurée, inclusive et tournée vers les populations. Dans son discours, la ministre a salué la métamorphose du programme depuis 2016, passé d’une gestion opaque et lente à une digitalisation intégrale, avec un accès simplifié et totalement gratuit pour les bénéficiaires.
« C’est un changement de paradigme : aujourd’hui, les plus démunis ont un accès digne et équitable au crédit », a-t-elle souligné.Adéyémi Joël AFFOYON, directeur général du Fonds National de la Microfinance, a mis en lumière les innovations majeures de cette nouvelle phase, notamment l’augmentation du plafond du crédit à 200 000 FCFA et la baisse significative du taux d’assurance, désormais fixé à 0,35 % contre 1,2 % auparavant.
Les chiffres
Depuis le lancement du Microcrédit Alafia :
49,9 milliards FCFA injectés dans l’économie sociale.
800 000 bénéficiaires, dont 82 % sont des femmes.
Des milliers de foyers impactés positivement par ce programme structurant.
Les témoignages recueillis sur place ont été marquants. Commerçantes, artisans, agriculteurs… tous ont raconté comment ce crédit sans frais a permis de relancer une activité, nourrir une famille ou scolariser des enfants.
« Avant, je ne pouvais pas accéder à un crédit. Aujourd’hui, j’ai un fonds de roulement, et mes enfants mangent à leur faim », confie une bénéficiaire.
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