Le Conseil exécutif de l’Unesco élit ce lundi 6 octobre le successeur d’Audrey Azoulay, après huit années à la tête de l’organisation. Deux finalistes sont en lice : Firmin Matoko, haut fonctionnaire congolais fort de 30 ans de carrière au sein de l’institution, et Khaled El-Enany, égyptologue et ancien ministre, soutenu par plusieurs grandes puissances.
Sous Azoulay, l’Unesco a doublé son budget et renforcé la visibilité du patrimoine africain, mais son style de gouvernance a suscité des critiques pour son manque de concertation.
Khaled El-Enany promet de faire de l’Unesco une « maison de tous les peuples » et de renforcer la coopération en matière d’éducation et de culture. Son profil universitaire rassure certains diplomates, qui voient en lui un gestionnaire capable de poursuivre les réformes budgétaires.
Firmin Matoko, lui, mise sur sa connaissance intime de l’institution. Il plaide pour une réforme progressive, centrée sur le développement humain, la jeunesse et les femmes, tout en redonnant à l’Unesco un rôle politique plus actif sur les grandes crises internationales.
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