Madagascar traverse une crise politique majeure alors que des soldats de l’unité d’élite CAPSAT, qui avaient aidé Andry Rajoelina à accéder au pouvoir en 2009, ont rejoint les manifestations populaires. Ces protestations, initiées le 25 septembre par des jeunes dénonçant les pénuries d’eau et d’électricité, se sont transformées en un défi sérieux pour le régime réélu de Rajoelina en 2023.
La présidence malgache a condamné une « tentative illégale et violente de prise de pouvoir », appelant à l’unité pour défendre l’ordre constitutionnel. Des échanges de tirs ont fait au moins trois blessés près de la caserne CAPSAT, alors que les manifestants réclament la démission du président, des excuses pour la répression et la dissolution du Sénat et de la commission électorale.
Malgré la tension, le gouvernement encourage le dialogue pour sortir de la crise, tandis que les soldats dissidents escortent les manifestants vers la place du 13 mai, épicentre historique des soulèvements à Antananarivo.
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