Accueil Politique & Société Après le piteux spectacle au parti LD : Houndete meurtri « supplie » Sodjinou pour son parrainage (Malheureusement, le député rebelle persiste et signe son refus)
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Après le piteux spectacle au parti LD : Houndete meurtri « supplie » Sodjinou pour son parrainage (Malheureusement, le député rebelle persiste et signe son refus)

Nouvelle illustration de la grande embrouille au sein du principal parti d’opposition béninois, Les Démocrates. Dans une lettre rendue publique ce mardi, le député et premier vice-président du parti, Éric Louis Houndété, implore son collègue Michel Sojdjinou de remettre sa fiche de parrainage afin de préserver les chances du parti pour la présidentielle de 2026.

Dans sa correspondance, Éric Houndété dit n’avoir « pas eu l’occasion de parler » à Michel Sojdjinou depuis une quinzaine de jours, malgré plusieurs tentatives de contact. Il raconte s’être rendu à son domicile à deux reprises, accompagné de figures du parti telles que le ministre Akadiri, le président Lodjou, Me Fade et Madame Saka Sero Gnanki.

« Tu ne décroches pas au téléphone, tu ne rappelles pas, ou carrément ton téléphone ne passe pas », écrit-il, manifestement préoccupé. Selon lui, le blocage actuel découle du retrait des parrainages à la CENA le 2 septembre dernier, moment où Michel Sojdjinou aurait exprimé son refus de remettre le sien sans accord sur le choix du candidat.

Houndété appelle à la responsabilité politique

Éric Houndété rappelle à son collègue que les députés détiennent les parrainages « au nom du parti » et qu’ils ont le devoir de les mettre à sa disposition pour garantir la participation du parti à la compétition électorale.
Toutefois, il reconnaît à Michel Sojdjinou le droit d’exercer sa liberté politique :
« Je te reconnais le droit d’exercer ta liberté et de parrainer qui tu veux », précise-t-il, avant de lancer un appel solennel :« Je viens très humblement me mettre à tes genoux pour te supplier de remettre le parrainage au parti. »La non-remise d’un seul parrainage pourrait empêcher la validation complète du dossier de candidature, un risque que Houndété veut éviter à tout prix.
« Il ne devrait pas être dit que la non remise de ton parrainage a empêché qu’une compétition saine se passe dans l’intérêt du pays », insiste-t-il, avant de conclure :
« Appelle-moi mon frère et parlons-nous.

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