Quinze ans après l’enlèvement de ses employés à Arlit, Areva doit répondre de défaillances dans la protection de son personnel.
Quinze ans après l’enlèvement de sept employés à Arlit, au Niger, Areva SA est renvoyée en procès pour blessures involontaires. Selon une ordonnance datée du 26 septembre 2025, la justice reproche au groupe d’avoir manqué à ses obligations de sécurité sur le site minier où travaillaient les expatriés.L’affaire remonte à la nuit du 15 au 16 septembre 2010, lorsque cinq Français, un Malgache et un Togolais avaient été kidnappés par un commando d’Aqmi.
Les derniers otages avaient été libérés en octobre 2013, après plus de trois ans de captivité. Les juges estiment qu’Areva avait sous-évalué la menace djihadiste et laissé ses salariés sans protection suffisante. Le Parquet national antiterroriste (Pnat), qui avait requis un non-lieu, a fait appel de la décision.Restructurée depuis 2016, Areva devenue Orano pour ses activités nucléaires —m conteste tout manquement, affirmant que la sécurité des employés restait une priorité.
Laisser un commentaire