Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est attendu à Bruxelles pour plaider en personne la cause de son pays. L’Union européenne souhaite acter un mécanisme d’aide financière et militaire pour les années 2026-2027, alimenté par les avoirs russes gelés depuis le début du conflit.
Mais le consensus n’est pas total. La Hongrie de Viktor Orbán continue de s’opposer au projet, tandis que l’Italie de Giorgia Meloni insiste sur le respect du droit international. La Belgique, où est basé le système financier Euroclear, réclame des garanties sur l’utilisation des fonds gelés. En parallèle, les 27 ont validé un 19ᵉ paquet de sanctions contre la Russie, ciblant cette fois les revenus tirés des hydrocarbures. L’objectif : affaiblir les ressources du Kremlin tout en maintenant la pression économique.
Sur le terrain, la situation reste tendue. L’armée ukrainienne fait face à une ligne de front longue de 1 250 kilomètres, où les combats se multiplient chaque jour. Les récentes frappes russes ont encore touché plusieurs villes, dont Kharkiv, où un drone a frappé une école maternelle, faisant plusieurs victimes.
Ce sommet européen marque une nouvelle étape dans la volonté de l’UE de pérenniser son soutien à l’Ukraine tout en durcissant son approche vis-à-vis de Moscou, près de trois ans après le début du conflit.
Les dirigeants européens se réunissent ce jeudi 23 octobre à Bruxelles pour un sommet dominé par la guerre en Ukraine. Au programme : la mise en place d’un soutien financier durable à Kiev et l’adoption d’un nouveau train de sanctions contre Moscou.