Réunis à Cotonou pour les 5es journées scientifiques du Collège des gynécologues obstétriciens du Bénin, les professionnels de la santé maternelle et néonatale tirent la sonnette d’alarme. Malgré les progrès, la mortalité maternelle reste élevée, avec 391 décès pour 100 000 naissances vivantes et 23 décès néonataux pour 1 000 naissances.
Sous le thème « Santé maternelle et néonatale : défis contemporains », les échanges, appuyés par le ministère de la Santé et l’OMS, visent à renforcer la qualité des soins et à sauver davantage de vies.
Le ministre Benjamin Hounkpatin a salué la régularité de ces rencontres et rappelé les réformes engagées : recrutement de personnel qualifié, renforcement des plateaux techniques et extension de l’assurance maladie obligatoire.
Il a mis en avant deux innovations majeures pour prévenir les hémorragies post-partum : 7 500 kits de tamponnement intra-utérin et 300 000 draps gradués de surveillance des pertes sanguines déjà largement déployés.
De son côté, le représentant de l’OMS, Dr Kouamé Jean Konan, a appelé à intensifier les efforts et à améliorer la qualité des soins. Ces journées, conclut le ministre, marquent « une étape importante vers un système de santé plus sûr et plus équitable ».