Washington a transmis à Kiev un projet de paix demandant d’importantes concessions territoriales et militaires à Moscou. Une initiative jugée trop favorable au Kremlin, qui fragilise encore un pouvoir ukrainien confronté à des revers militaires et à une nouvelle vague de frappes russes.
L’Ukraine a reçu mercredi 19 novembre un projet de paix américain demandant de lourdes concessions : reconnaissance de l’annexion de la Crimée et d’autres territoires par la Russie, réduction de l’armée de moitié et abandon des armes à longue portée.
Le président Volodymyr Zelensky doit désormais discuter de cette proposition avec ses alliés, alors que son pays subit des reculs militaires et des frappes russes meurtrières, notamment dans l’ouest du pays où au moins 26 civils ont été tués à Ternopil.
À Bruxelles, les ministres européens rappellent que la paix ne peut pas être une capitulation et qu’une solution durable doit impliquer Kiev et ses alliés. Le Pentagone, présent à Kiev, continue parallèlement à renforcer les capacités militaires ukrainiennes.
La proposition américaine, jugée favorable au Kremlin, intervient dans un contexte diplomatique et militaire fragile, alors que la guerre entre dans un hiver particulièrement difficile pour l’Ukraine