Donald Trump a vivement réagi mercredi 26 novembre à la publication d’un article du New York Times portant sur son âge et son niveau d’activité, allant jusqu’à traiter le quotidien d’« ennemi du peuple » et à s’en prendre personnellement à la journaliste Katie Rogers, auteure du papier.
Sur son réseau Truth Social, le président américain de 79 ans a dénoncé un article qu’il juge « mensonger », visant à lui attribuer un manque d’énergie. « Ce TORCHON bon marché est vraiment un ENNEMI DU PEUPLE. Katie Rogers (…) est une journaliste de seconde zone qui est laide extérieurement comme intérieurement », a-t-il écrit.
L’article publié mardi par le New York Times relève que le nombre d’apparitions publiques du président entre le 20 janvier et le 25 novembre a chuté de 39 % par rapport à la même période de son premier mandat (2017-2021).
Le quotidien note également que les journées officielles de Donald Trump commencent plus tard et que ses déplacements à l’intérieur des États-Unis ont diminué, tandis que ses voyages internationaux se sont accrus.
Plus vieux président jamais investi, Donald Trump a pourtant fait de sa vitalité un argument politique central, cherchant à se distinguer de son prédécesseur Joe Biden, dont l’énergie déclinante avait marqué la fin de mandat.
Interrogations persistantes sur sa santé
Malgré un bilan médical publié début octobre le décrivant comme étant en « santé exceptionnelle », plusieurs observations récentes ont suscité des questions. Le président a été vu avec un hématome sur le dos de la main, des chevilles enflées, et aurait brièvement semblé somnoler lors d’un événement dans le Bureau ovale.
La révélation qu’il a passé une IRM un examen peu courant dans le cadre d’une simple visite de routine — a alimenté davantage les interrogations sur son état de santé.
Le New York Times est une cible récurrente pour Donald Trump, qui multiplie les attaques contre les médias qu’il considère comme hostiles. Ces dernières semaines, ses attaques se sont intensifiées, notamment à l’encontre de femmes journalistes : une reporter de Bloomberg a récemment été traitée de « truie » (« piggy »).
Cette nouvelle escalade verbale intervient alors que l’administration Trump cherche à contenir les spéculations autour de la santé du président, à un an de la fin de son mandat.
