Brigitte Macron se retrouve une nouvelle fois au cœur d’une violente campagne de désinformation et de harcèlement. Une rumeur transphobe, lancée il y a quatre ans sur les réseaux sociaux, continue de produire ses effets toxiques. Au point que dix personnes ont comparu fin octobre 2025 devant le tribunal correctionnel de Paris pour cyberharcèlement sexiste.
Une rumeur complotiste devenue campagne de haine
À l’origine, une fausse information propagée par des comptes complotistes et d’extrême droite : Brigitte Macron serait née homme et porterait le prénom de “Jean-Michel”, reprenant abusivement le prénom d’un frère de la Première dame.
Ce mensonge, massivement relayé en ligne, s’est transformé en une véritable campagne de haine, mêlant transphobie, sexisme et attaques personnelles.
La Première dame, généralement discrète sur les polémiques, a vu cette affaire prendre une ampleur considérable, poussant la justice à intervenir pour cyberharcèlement.
Le soutien appuyé de Marlène Schiappa
Dans cette épreuve, Brigitte Macron peut compter sur un soutien de poids : celui de Marlène Schiappa, ancienne ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes.
Interrogée par Paris Match, elle assure rester en contact régulier avec la Première dame :
« J’ai mal au cœur en pensant à ce qu’elle traverse », déplore l’ancienne ministre, qui dénonce « l’affligeante facilité avec laquelle les fausses nouvelles se répandent ».
Proche de Tiphaine Auzière, fille de Brigitte Macron et avocate, elle souligne la violence de la situation :
« C’est horrible d’être à la barre pour expliquer que votre mère est bien une femme. »
Cette affaire la touche particulièrement dans le cadre de ses engagements contre les violences faites aux femmes et les dérives toxiques des réseaux sociaux. Elle publiera prochainement un essai intitulé La Machosphère, consacré à la haine numérique visant les femmes publiques.
Alors que la justice tente d’endiguer les attaques visant la Première dame, ce procès symbolise un enjeu plus large : la lutte contre le cyberharcèlement, la transphobie et la propagation massive de fausses informations.
Dans un climat où les campagnes de haine se multiplient sur les réseaux sociaux, l’affaire Brigitte Macron apparaît comme un cas d’école, révélant la fragilité des personnalités exposées et la responsabilité collective à renforcer face aux dérives numériques.