La sixième session du Comité de Suivi et de Transition (CST) instaure de nouvelles réformes structurantes au sein de l’Église du Christianisme Céleste. En redéfinissant les lieux de pèlerinage, en clarifiant l’organisation pastorale et en adoptant un mode de désignation du Pasteur pour une durée intangible de dix ans, l’Église engage une restructuration profonde de sa gouvernance, de ses pratiques et de son fonctionnement administratif.
Ouvrant les travaux, le Coordonnateur Général du CST a rappelé que cette session marque officiellement le passage de la phase de conception à la phase pratique. Plusieurs chantiers essentiels ont été examinés, avec pour objectif d’harmoniser les pratiques liturgiques et de consolider l’organisation interne de l’Église.
Les participants ont notamment validé :
la relecture et l’adaptation des textes bibliques 2026 destinés à Porto-Novo et Imeko ;
la cohérence entre textes bibliques et cantiques ;
l’harmonisation des tenues, en attente d’informations supplémentaires.
Ils ont également officialisé la période du 10 septembre au 19 octobre comme dates de commémoration des œuvres du Révérend Pasteur SBJ Oschoffa, fondateur de l’Église.
Des réformes institutionnelles profondes
L’une des avancées majeures de cette session est l’adoption de cinq décisions pastorales concernant les principaux organes :
Conseil d’Administration,
Comité Exécutif,
Conseil Pastoral,
Conclave,
Synode.
Ces décisions s’accompagnent d’une réorganisation complète des instances dirigeantes :
Le Conseil d’Administration Mondial devient le CA-ECC ;
Le Comité Exécutif Mondial devient le CE-ECC ;
Le Conseil Mondial des Sages devient le Conseil Pastoral (CP-ECC) ;
Le Comité Directeur National devient l’Assemblée Diocésaine (AD) ;
Le Conseil des Sages devient le Conseil Diocésain (CD).
Ces réformes visent à garantir une gouvernance plus cohérente, plus moderne et mieux structurée.
Sèmè-Kpodji, nouveau centre de pèlerinage au Bénin
L’une des annonces marquantes concerne les lieux de pèlerinage.
La session a confirmé que :
Sèmè-Kpodji devient désormais le site officiel de la Nativité pour les fidèles béninois, célébrée les 24 et 25 décembre ;
Imeko reste le haut lieu de pèlerinage pour les fidèles du Nigeria et demeure un siège spirituel d’importance majeure.
Cette clarification met fin à plusieurs années de flottement et vise à assurer une meilleure organisation des grands rassemblements spirituels.
Un Pasteur désigné pour dix ans : une réforme de gouvernance majeure
Le CST a également acté un nouveau processus de désignation du Pasteur, désormais confié à un synode et à un conclave spécial.
Cette désignation entraînera automatiquement l’investiture du :
Pasteur,
Doyen du Conseil Pastoral,
Président du Conseil d’Administration.
Leur mandat sera intangible pendant dix ans, une mesure destinée à stabiliser l’autorité spirituelle et institutionnelle.
Par ailleurs, la famille Oschoffa sera représentée au Conseil Pastoral et au Conseil d’Administration durant 30 ans, selon un système de rotation, garantissant la continuité historique et la légitimité spirituelle.
Modernisation des outils : SIGRECC, audit et procédures unifiées
La session a validé :
les manuels de procédures comptables et administratives,
les manuels d’audit et de contrôle interne,
le Système Intégré de Gestion des Ressources (SIGRECC).
Ces outils permettront une gestion plus transparente, harmonisée et conforme aux standards contemporains.
Le calendrier opérationnel 2026 a aussi été adopté, marquant le début du déploiement progressif de toutes les réformes.
Cette sixième session du CST confirme la volonté d’installer une gouvernance plus lisible, plus stable et plus unificatrice au sein de l’Église du Christianisme Céleste.
Entre nouveaux lieux de pèlerinage, désignation pastorale clarifiée et modernisation des organes, l’ECC s’engage résolument dans une nouvelle phase : celle d’une Église structurée, organisée et tournée vers un avenir harmonisé.