Le parti d’opposition Les Démocrates (LD) fait face à des défis internes à la veille du scrutin du 11 janvier prochain. L’absence de cadres influents et les récentes démissions pourraient peser sur sa mobilisation et compromettre sa capacité à franchir le seuil électoral de 20 % par circonscription.
Deux figures importantes du parti ne figurent pas sur les listes : Éric Houndété, 1er vice-président, et Comlan Léon Ahossi, 2e vice-président. Leur non-participation pourrait affaiblir l’image du parti et limiter sa capacité à mobiliser l’électorat dans les circonscriptions où ils avaient une influence historique.
Par ailleurs, ces dernières semaines, plusieurs députés sortants ont quitté le parti, invoquant des désaccords internes et des tensions sur la gouvernance. Parmi eux : Michel Sodjinou, Joël Godonou, Léansou do Régo, Constant Nahum, Chantal Adjovi et Denise Houmènou. Ces départs interviennent à un moment délicat , à moins de six semaines du scrutin.
Conséquences potentielles
L’absence de ces leaders et la fuite de certains cadres expérimentés peuvent : démobiliser l’électorat traditionnel de LD; rendre plus difficile le franchissement du seuil de 20 % par circonscription, exigence légale pour valider les résultats, mais surtout créer des tensions internes pouvant fragiliser la campagne sur le terrain.
Pour LD, le succès aux législatives 2026 dépendra désormais de sa capacité à restaurer la cohésion interne, à mobiliser ses électeurs et à convaincre le public que les départs et absences ne compromettent pas la crédibilité du parti. Le défi est donc double : maintenir une image solide tout en assurant une présence efficace dans toutes les circonscriptions.