Une courte vidéo tournée début décembre 2025 à Paris a relancé l’une des rumeurs les plus persistantes entourant Vladimir Poutine. La jeune femme filmée, présentée comme sa fille illégitime présumée, mènerait pourtant une vie ordinaire et discrète dans la capitale française, loin des cercles du pouvoir russe.
Les images ont rapidement circulé sur les réseaux sociaux. On y voit une jeune femme blonde quitter une galerie parisienne avant d’être interpellée par un journaliste ukrainien, convaincu qu’elle est la fille cachée du président russe. Visiblement mal à l’aise, elle refuse de répondre aux accusations et s’éloigne sans confirmer ni démentir son identité.
La séquence a suffi à raviver une rumeur ancienne. Officiellement, Vladimir Poutine n’a que deux filles reconnues, mais Elizaveta Krivonogikh est régulièrement citée comme l’enfant née d’une relation supposée entre le chef du Kremlin et Svetlana Krivonogikh, une ancienne employée municipale devenue très riche au début des années 2000.
Elle limite ses apparitions publiques
Aucune preuve formelle n’a toutefois jamais établi ce lien de parenté.
Installée à Paris depuis plusieurs années, Elizaveta Krivonogikh a suivi des études à l’Icart, une école de management de la culture, avant de travailler en alternance dans une galerie d’art sous le nom d’Elizaveta Rudnova. Ses employeurs assurent avoir ignoré toute rumeur lors de son recrutement.
« On n’avait pas la moindre idée de qui elle était », confient-ils, soulignant son sérieux et sa discrétion. Depuis la médiatisation de son supposé lien avec Vladimir Poutine, la jeune femme limite ses apparitions publiques et évite les périodes d’exposition médiatique, sans quitter son emploi.
Un choix assumé, selon son entourage, pour tenter de mener une vie normale à Paris, malgré une notoriété subie et une identité constamment questionnée.