Jean Léon Olatoundji, ancien chef d’état-major de la marine nationale, se retrouve sous le feu des accusations de corruption, notamment dans des affaires de contrebande présumée et de vol de carburant. Convoqué devant la Cour le 10 octobre 2024, il a fermement contesté les charges qui pèsent contre lui.
Au cours de l’audience, l’ancien chef d’Etat-major, a déclaré ne pas être responsable du fonctionnement de l’unité, affirmant que la base navale de Cotonou était autonome en matière de dotation de carburant. Il a expliqué que les besoins étaient soumis par les unités et traités selon les missions, tout en niant toute implication dans la disparition de carburant.
La Cour l’a confronté à des transferts d’argent vers le commandant de la base navale, que Olatoundji a justifiés comme des paiements pour l’achat de poisson. Il a également reconnu avoir reçu un transfert mobile money de 200 000 FCFA du commandant de la base fluviale de Karimama, mais a précisé qu’il s’agissait d’une reconnaissance liée à sa nomination à ce poste.Les débats se poursuivent, et la décision de la Cour concernant la mise en liberté provisoire des prévenus est attendue le 27 octobre 2024.
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